- La Banque d’Angleterre étudie une livre numérique pour contrer la montée en puissance des sociétés de technologie financière dans les transactions.
- Le gouverneur Bailey s’inquiète du fait que les banques traditionnelles prennent du retard en matière d’innovation et de paiements numériques.
- Les problèmes de confidentialité pourraient retarder le lancement de la livre numérique jusqu’en 2025 au moins.
La Banque d’Angleterre poursuit ses recherches sur une éventuelle livre sterling alors que les entreprises technologiques gagnent du terrain dans les services financiers. Le gouverneur Andrew Bailey a exprimé ses inquiétudes quant au retard des banques traditionnelles en matière d’innovation numérique, ce qui pourrait les rendre vulnérables face à leurs concurrents technologiques.
Voyez-vous la configuration ? Ils ouvrent la voie aux identités numériques et aux monnaies numériques « juste au cas où » les banques s’effondreraient.
Problème. Réaction. Solution. Les pièces se mettent en place… #XRP pic.twitter.com/xPVEqzO76t
— Versan | Capitaliste du cygne noir (@VersanAljarrah) 27 octobre 2024
Bailey a souligné la nécessité pour les banques de maintenir des normes de confidentialité et de sécurité et a averti que les transactions financières quotidiennes pourraient se déplacer vers des entreprises technologiques non réglementées si les banques n’innovent pas. Bien que la banque n’ait pas pris de décision immédiate, Bailey a souligné qu’une monnaie numérique de banque centrale pourrait devenir nécessaire.
Les banques hésitent face à l’innovation numérique
Bailey a souligné que les banques commerciales ne font pas progresser les solutions de paiement numérique assez rapidement. Les banques britanniques proposent actuellement des transactions numériques rapides et gratuites, mais les progrès en matière de paiements automatisés et de fonctionnalités numériques restent limités. Il a suggéré que les banques traditionnelles pourraient donner la priorité aux bénéfices tirés des systèmes existants plutôt qu’à la nécessité de les moderniser.
En outre, Bailey a déclaré que la réticence des banques pourrait entraver la concurrence, car les systèmes de paiement rentables découragent l’innovation. En conséquence, Bailey a souligné que l’absence de progrès suffisants pourrait conduire la banque à introduire une monnaie numérique. Il a soulevé la question de savoir si les banques traditionnelles s’adaptent assez rapidement pour répondre aux demandes numériques ou si les sociétés de technologie financière prendront les devants.
Les facteurs économiques déterminent les considérations relatives à la monnaie numérique
Parallèlement à la concurrence technologique, des conditions économiques plus larges influencent l’exploration des monnaies numériques par la banque. La baisse des dépenses de consommation et la hausse du chômage pourraient également accroître la pression financière.
Ces conditions pourraient rendre difficile pour les banques le maintien de leur croissance et de leurs revenus. En outre, à mesure que les banques s’adaptent à un environnement de taux bas, le développement de la monnaie numérique peut offrir des solutions pour soutenir la stabilité économique.
Problèmes de confidentialité et défis réglementaires pour Digital Pound
Lors de ses recherches, la banque est confrontée à des inquiétudes concernant la confidentialité d’une monnaie numérique. Une récente consultation a révélé de fortes inquiétudes du public et de l’industrie quant aux risques potentiels liés à la confidentialité des données. Par conséquent, la Banque et le ministère britannique des Finances ont reporté à 2025 toute décision concernant la livre numérique.
Bailey s’est déjà opposé aux monnaies numériques, mais a reconnu l’importance de garantir des options numériques fiables. Ainsi, la Banque poursuit ses recherches sur une monnaie numérique équilibrant innovation et confidentialité à mesure que les entreprises technologiques se développent sur le marché.