Solana veut que vous payiez vos commissions avec la cryptomonnaie de votre choix

Le 7 janvier 2025, le développeur Ilan Gitter a soumis la proposition intitulée « sRFC-34 : Standardized Relayer API » pour le réseau Solana. Son objectif est de permettre aux utilisateurs d’interagir dans cette chaîne sans avoir besoin de posséder SOL, son jeton natif, pour payer les frais de réseau (frais de gaz).

L’acronyme « sRFC-34 (Solana Demande de commentaires) » Ils font référence à une proposition spécifique au sein de l’écosystème Solana. Le « 34 » indique le numéro au sein de cette série de documents.

De son côté, la nomenclature «API de relais standardisée » se traduit par « API de relais standardisée ».

La proposition sRFC-34 définit un framework via une API spécifique (Application Programming Interface) normaliser le fonctionnement du relais (relais) qui gèrent les transactions des utilisateurs.

Que sont les relais dans Solana et à quoi servent-ils ?

Initialement, ces relais Ils constituent une composante pertinente pour l’écosystème financier décentralisé (DéFi).

Dans le contexte de Solana, le relais sont des programmes informatiques exploités par des sociétés ou des institutions qui agissent comme intermédiaires pour faciliter l’interaction entre les utilisateurs et le réseau.

Ces relais Ils paient les frais de réseau dans SOL au nom des utilisateurs et, en retour, ils leur facturer des tarifs équivalents dans certains jeton SPL (Bibliothèque de programmes Solana, une norme pour jetons sur Solana, similaire à l’ERC-20 d’Ethereum).

Cette méthode est connue sous le nom de « captage de gaz » et vise à simplifier l’expérience utilisateur en éliminant l’obligation de détenir SOL pour payer les frais de transaction.

La suppression de cette exigence élargirait l’accessibilité de Solana aux utilisateurs qui ne possèdent pas SOL. De plus, cela permettrait aux projets basés sur Solana d’utiliser leurs propres jetons pour couvrir les frais de fonctionnement.

Comment fonctionnerait la proposition sRFC-34 ?

Actuellement, chaque utilisateur de Solana doit avoir une quantité suffisante de SOL dans votre portefeuille pour couvrir les frais de réseau, même lorsque vous effectuez des transactions avec d’autres jetons SPL.

La proposition de Gitter établit un format commun pour les données de transaction qui doivent être relayées. Ainsi, le relais pourrait interpréter et traiter les informations de manière uniforme, ce qui faciliterait la communication entre les différentes applications et services qui utilisent relais.

Parmi certaines des fonctionnalités que l’API Gitter introduirait dans le relais Ils mettent en évidence l’estimation des frais, la préparation des transactions avec des instructions spécifiques, ainsi que la signature et l’envoi de transactions directement aux blocs.

Un utilisateur ou une application peut envoyer une transaction à un relayer en utilisant l’API Gitter standardisée et le relayerse charge ensuite de relayer la transaction vers le réseau Solana. Puis les relais Ils doivent confirmer si les transactions ont été traitées et confirmées sur le réseau.

Si quelque chose ne va pas, le relayer peut communiquer ce que c’était et comment cela peut être réparé.

La standardisation du relais Je veillerais à ce qu’ils puissent être intégré en utilisant le même modèle dans différentes applications pour gérer les transactions sans que les utilisateurs finaux aient à se soucier des frais de gaz.

Cette implémentation standard permettrait à n’importe quelle application au sein de Solana d’interagir avec le relais de manière prévisible, éliminant ainsi la nécessité pour chaque développeur de mettre en œuvre des solutions personnalisées.

Parallèlement, l’API proposée et la standardisation du comportement des relaisoffrirait des performances et une interopérabilité transparente entre les différentes applications au sein de Solana.

Los relais les uniformes permettraient une gestion efficace des transactions, comme le calcul des frais et la préparation des transactions, ce qui permettrait optimiser le temps et les ressources nécessaires pour les traiter.

Cependant, la proposition doit encore être discutée et acceptée par les développeurs et validateurs du réseau avant sa mise en œuvre.

Cas d’utilisation possibles, selon le développeur derrière sRFC-34

A part ça un relayer peut payer des frais de réseau au nom de l’utilisateur, Gitter a soulevé deux cas d’utilisation supplémentaires pour sa proposition.

Tout d’abord, pour le Adresses dérivées du programme (PDA) à Solana. Il s’agit d’adresses spéciales qui ne peuvent pas payer elles-mêmes les frais de transaction et qui vous permettent de créer des adresses que seul un programme peut utiliser pour signer des transactions. Les relais n’ont pas le pouvoir de déplacer eux-mêmes les fonds. Ils ne peuvent exécuter que des transactions déjà validées et autorisées par le programme qui contrôle le PDA.

Le PDA agit comme un contrôleur d’accès qui autorise ou bloque les transactions en fonction d’instructions programmées.

Ce que font les relais, c’est faciliter l’exécution des transactions qui répondent aux conditions préétablies par les programmes créés par le PDA. Ici, le relais serait indispensable car il peut payer les frais nécessaires à un PDA prendre des mesures à Solana.

Comme fourni par Gitter, disposer de relais standardisés signifie que davantage de développeurs peuvent intégrer et utiliser PDA dans vos candidatures sans vous soucier de la manière de gérer les frais, qui pourraient accroître l’adoption de ce type de portefeuilles intelligents.

Deuxièmement, le développeur a fait valoir que cette fonctionnalité standardisée peut être exploitée par les portefeuilles intégrés à l’application.

Y a-t-il des risques à mettre en œuvre une norme de relais ?

Bien que la proposition présente des avantages potentiels, sa mise en œuvre pourrait se heurter à des défis techniques et opérationnels.

Le réseau pourrait dépendre de la disponibilité et du bon fonctionnement du relais. En cas d’interruption de son service, la capacité des utilisateurs à effectuer des transactions serait affectée.

On pourrait aussi se demander si le fait que le relais gérer les paiements des frais au nom des utilisateurs ouvrirait les portes à vulnérabilités possibles s’ils ne sont pas mis en œuvre correctement.

En fin de compte, même si le changement vise à faciliter les transactions, il pourrait diminuer la demande de SOL car jeton indigène, affectant indirectement son utilisation dans d’autres aspects de l’écosystème et, en fin de compte, son prix sur le marché.