Dans un rapport détaillant l’issue de la première phase de Drex, le pilote national du CBDC, la Banque centrale du Brésil a reconnu qu’aucune des solutions d’anonymat et de confidentialité testées ne répondait aux besoins du projet.
La Banque centrale du Brésil est toujours à la recherche d’une solution de confidentialité pour CBDC
Le pilote de la monnaie numérique brésilienne de la Banque centrale (CBDC) a frappé un barrage routier. Dans un rapport récemment publié détaillant les résultats de la première phase du projet pilote, qui a terminé l’année dernière, la banque centrale reconnaît que la mise en œuvre possible de cette devise n’a toujours pas un attribut clé: la vie privée.
Le rapport indique que, même après avoir examiné plusieurs approches et technologies de sécurité, le pilote n’a pas été en mesure de trouver une application qui satisfait les besoins de Drex.
Trois solutions ont été testées: Zether (par JPMorgan et consensys), Rayls (par Parfin) et Starlight (par ey). Alors que tous ces éléments servent à obscurcir les détails des transactions pour des tiers, ils les cachent également aux autorités, qui doivent être en mesure de les revoir à des fins de surveillance et de conformité, servant d’équivalent aux transferts bancaires.
Le document remarque que cette fonctionnalité est essentielle, car elle permet aux autorités d’effectuer leurs fonctions juridiques. “Sans cette capacité, les autorités ne seraient pas en mesure de surveiller les activités suspectes, de prévenir la fraude ou de garantir la conformité aux lois et réglementations applicables, compromettant la sécurité et l’intégrité de la plate-forme Drex”, a évalué la banque.
Cela correspond aux déclarations antérieures de la banque centrale, qui a lancé une nouvelle phase pilote l’année dernière pour examiner de nouvelles possibilités pour résoudre ce problème, profitant de cette occasion pour inclure de nouveaux projets à tester.
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Cependant, dans le rapport, la banque précise que sa priorité est de résoudre ce problème et qu’elle n’inclura pas ces nouvelles propositions dans la deuxième phase du CBDC. L’institution a vérifié que ces 50 propositions présélectionnées «n’avaient pas présenté une différenciation suffisante par rapport aux cas déjà testés pour justifier l’allocation des ressources nécessaires à leur surveillance».