Je l’admets : je commence à abandonner l’idée que Warren devienne un croyant en Bitcoin cette année. Nous publié un article il n’y a pas si longtemps : « Berkshire Hathaway surpasse à nouveau le S&P 500. Warren Buffett aura-t-il besoin de Bitcoin pour être compétitif en 2025 ? » – où j’ai essayé de garder une certaine foi.
Mais voici le problème : cette foi commence à ressembler à une illusion. Vous voyez, les analystes de Wall Street prédisent déjà les gains monstres que le portefeuille de Berkshire réalisera en 2025, tout en s’en tenant à sa stratégie qui, malgré ce que nous pensions, ne devient pas « trop vieille ».
L’administration pro-crypto de Trump bat son plein, la corrélation entre Bitcoin et les actions américaines augmente et les jeunes investisseurs sont à fond. Garenne? Pas de dés. C’est comme si le gars aimait être l’intrus.
Berkshire Hathaway s’en tient au principe « pas de Bitcoin »
2024 a été une année mouvementée pour Berkshire. Alors que le S&P 500 a grimpé d’un taux historique de 24 %, grâce aux géants de l’IA comme Nvidia et Apple, les actions de classe A de Berkshire ont grimpé de 25,5 %, clôturant à 677 200 $. Surperformer le marché n’est pas nouveau pour Warren, c’est un peu son truc. Les analystes avaient fixé un objectif de 673 660 $.
Alors, comment ont-ils fait ? Même vieux, même vieux. Berkshire s’est appuyé sur ses principaux atouts : un portefeuille rempli de poids lourds comme Apple, Coca-Cola et Chevron, associé à une somme absurde de liquidités – plus de 300 milliards de dollars à la fin de l’année.
Ce trésor de guerre donne à Warren le pouvoir d’intervenir lorsque le reste du marché panique. C’est ce qui fait de lui une force inébranlable. Coca-Cola, qu’il aime depuis les années 80, crache toujours un doux rendement en dividendes de 3,1 %.
Apple, qui représente 30 à 40 % du portefeuille de Berkshire, reste son joyau. Et les bénéfices techniques de Geico ont bien contribué à maintenir le bilan brillant.
Les analystes de Wall Street prédisent la même chose en 2025. Ils sont particulièrement enthousiasmés par Liberty Latin America, une société de télécommunications peu connue dans laquelle Berkshire détient discrètement une petite participation depuis près d’une décennie. On s’attend à ce qu’il bondisse de près de 58 %.
Atlanta Braves Holdings, scindée l’année dernière, figure également sur la liste, avec un gain prévu de 42 %. Il y a ensuite Occidental Petroleum, l’un des six principaux titres de Berkshire, qui, selon les analystes, pourrait augmenter de 20 %.
Le producteur de pétrole et de gaz a connu une année 2024 difficile, avec une baisse de 17 %, mais Warren a profité de cette baisse pour acheter encore plus d’actions. Pas de rachat total cependant. Il l’a dit clairement.
Ajoutez à cela des acteurs stables comme Coca-Cola, Citigroup, Chevron et Lennar Corporation, et il n’est pas étonnant que les analystes soient optimistes.
Alors, permettez-nous de répondre à la question posée dans le titre de l’autre article : non, Warren n’a pas besoin de Bitcoin pour surperformer à nouveau le marché boursier à lui seul.