Chainlink Labs, la société à l’origine du protocole Oracle qui fonctionne sur le réseau Ethereum, a présenté un nouveau bac à sable pour les institutions financières souhaitant tester la tokenisation du marché.
Le Digital Assets Sandbox (DAS) permettrait à ces entités de transformer des obligations traditionnelles en jetons numériques, améliorant ainsi les délais de mise sur le marché ainsi qu’un une plus grande efficacité opérationnelle, des coûts réduits en matière de gestion des infrastructures et des actifs.
Pour l’entreprise, ce bac à sable constitue un environnement sûr permettant aux institutions financières d’expérimenter et de comprendre la technologie. Par ailleurs, il met en évidence :
“Avec DAS, les institutions peuvent accéder en toute transparence à des flux de négociation prêts à l’emploi pour les actifs numériques.”
Chainlink Labs, développeur de l’oracle de crypto-monnaie Chainlink.
Le lancement de DAS marque une étape importante pour cette entreprise qui a créé le réseau Oracle décentralisé, dont l’objectif est de connecter les contrats intelligents avec des données du monde réel.
En outre, il a été signalé que les utilisateurs de DAS bénéficieraient également de services d’assistance et de conseil de la part de l’entreprise.
Il y a pour la plupart des attentes haussières pour le jeton LINK
Après l’annonce, le prix du jeton chainlink (LINK) n’a pas connu de changements majeurs et son prix au moment de la publication de cette note est de 13,80 $. Cet actif est classé 15ème dans le classement des cryptomonnaies ayant la plus forte capitalisation boursière.
Bien que LINK soit toujours 73 % en dessous de son plus haut historique (ATH) de 52 $, pour la société d’analyse de données Santiment, il y a un sentiment haussier pour le prix de cet actif.
De plus, le 28 juin, il a souligné Chainlink comme le réseau avec les « taux d’activité de développement quotidiens les plus notables au cours des 30 derniers jours » parmi les « meilleurs liés à l’ERC-20 ».
Ce record d’activité suggère que l’adoption de Chainlink par davantage de projets et d’entreprises, ce qui augmente la demande de LINK et potentiellement son prix.
Comme CriptoNoticias l’a déjà signalé, la société émettrice du token a des associations avec plusieurs institutions bancaires qui ont consolidé sa réputation. Certains d’entre eux sont : JP Morgan, Citi, BNP Paribas, Lloyds Bank et Deutsche Bank.
De son côté, pour le cabinet K33 Research, LINK est une « valeur sûre » pour investir dans le secteur en pleine croissance de la tokenisation des actifs RWA..
Enfin, il convient de noter que selon les estimations du Boston Consulting Group, le marché des actifs tokenisés atteindra 16 milliards de dollars d’ici 2030.