Le conglomérat d’investissement Digital Currency Group (DCG), dirigé par Barry Silbert, a été accusé par la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis d’avoir induit les investisseurs en erreur et condamné à une amende de 38 millions de dollars.
Comme annoncé dans une présentation faite par la SEC le 17 janvier, la société a accepté d’effectuer le paiement dans les 14 prochains jours dans le cadre de un accord de conciliation avec le régulateur.
La SEC a déclaré, dans un acte d’accusation, que a une histoire à partir de 2023que le géant du capital-risque « s’est livré par négligence à une conduite qui a induit les investisseurs en erreur » avec un programme de prêt proposé par une unité gérée par Genesis Global Capital (GGC).
Il souligne en outre que DCG a généré des revenus après avoir mélangé ses actifs, en utilisant ressources des investisseurs pour accorder des prêts institutionnels.
Il note qu’après qu’un emprunteur majeur – le fonds spéculatif de crypto-monnaie Three Arrows Capital – ait fait défaut sur un appel de marge, DCG minimisé la gravité de l’incident.
Selon la SEC, Three Arrows Capital, c’était en failliteavait des prêts en cours de Genesis d’une valeur de 2,4 milliards de dollars, et DCG savait que Genesis allait perdre au moins 1 milliard de dollars en raison de l’effondrement du fonds.
Pourtant, “Genesis et DCG ont continué à agir comme si leurs activités n’étaient pas menacées par les mesures, même si ce n’était pas vrai”.
De cette manière, l’agence fédérale considère que Digital Currency Group “a commis par négligence une conduite qui a minimisé de manière trompeuse l’impact de cette violation et a exagéré ce qu’il a fait pour aider DCG par la suite”.
Ils ajoutent que « le manque de diligence raisonnable de Digital Currency Group a créé une fausse impression auprès du public quant à la santé financière de DCG ».
Comme le rapporte CriptoNoticias, Génesis a fini par se déclarer en faillite début 2023 après avoir omis de se conformer aux demandes de remboursement.
À notre connaissance, DCG a accepté le paiement de l’amende, mais sans admettre ni nier les accusations, tandis que l’ancien PDG de Genesis, Michael Moro, a accepté de payer 500 000 $ à la SEC.
Il faut ajouter qu’avec cet accord de paiement, la SEC dirigée par Gary Gensler maintient une attitude agressive envers les sociétés de crypto-monnaie qu’il a maintenu au cours des 4 dernières années. Il avance même son procès contre Ripple. Il reste deux jours avant que Donald Trump n’assume la présidence des États-Unis et qu’il termine son mandat.