Le député Carlos Puglelli a présenté au Parlement de Buenos Aires un projet visant à réglementer les entreprises qui scannent l’iris des personnes dans le but de collecter des données biométriques.
Comme expliqué sur le portail des députés de Buenos Aires, l’objectif du projet est exercer un contrôle sur les activités menées par des entreprises comme Worldcoin et rendre transparente la destination des informations que les utilisateurs fournissent à ces entreprises, en l’occurrence en échange d’un paiement en crypto-monnaies.
L’initiative de Puglelli propose d’établir un cadre réglementaire qui réglemente les relations entre les services offerts par ces entreprises et les utilisateurs de la province de Buenos Aires. L’idée est de garantir traitement équitable des données biométriques collectées par des sociétés comme Worldcoin et sanctionner tout abus de la part de l’entreprise.
« Il est essentiel d’adapter notre législation aux défis posés par l’ère numérique », a commenté le député provincial du Frente de Todos. Il a ajouté que la loi vise à protéger les droits des consommateurs et des utilisateurs dans un environnement de plus en plus numérisé, en garantissant la confidentialité et la sécurité de leurs données.
Selon les propositions avancées par Puglelli, la supervision de Worldcoin serait assurée par la Direction provinciale de défense des droits des consommateurs et des utilisateurs. Son travail viserait à « promouvoir des relations justes et équitables avec les consommateurs dans la sphère numérique, en favorisant la confiance et la sécurité des citoyens dans l’utilisation des technologies ».
Il s’agit d’une proposition similaire à celle présentée il y a quelques semaines par la députée Romina Braga, représentante de la Coalition civique au Parlement de Buenos Aires. Bien que le député se soit concentré principalement sur la demande d’une enquête sur le projet.
Comme l’a rapporté CriptoNoticias, Braga demande au pouvoir législatif de superviser Worldcoin. Pour ce faire, il a demandé l’intervention d’Axel Kicillof, gouverneur de la province de Buenos Aires. Ceci, avec l’idée que Être intéressé à enquêter sur les actions de ce projet.
En ce sens, Braga et Puglelli rappellent que, depuis plus d’un an, ce projet de crypto-monnaie fonctionne en Argentine, donc Des milliers de citoyens ont déjà transféré leurs données biométriques à la société basée aux îles Caïmans.
Les deux députés insistent sur le fait que « ce que Worldcoin fait avec les scanners de l’iris n’est pas clair ». “Ce projet n’a pas de statut juridique en Argentine et acquiert des données biométriques d’une manière qui met en jeu la vie privée”, selon l’avertissement.
Aux inquiétudes des députés s’ajoute l’accusation portée par le Ministère de la Production, de la Science et de l’Innovation Technologique de la province de Buenos Aires, une organisation qui prétend avoir “découvert l’inclusion de clauses abusives dans les contrats d’adhésion à Worldcoin”.
Selon les autorités de Buenos Aires, des contradictions ont été détectées entre ce qui a été déclaré par l’entreprise et les données recueillies lors des audits effectués à différents endroits de la province. Ils tournent autour de l’utilisation, de la sauvegarde et du stockage des données biométriques collectées auprès des utilisateurs argentins.
Il s’agit de une accusation rejetée par l’entreprise. En ce sens, l’équipe à l’origine du projet controversé assure que les accusations de la province de Buenos Aires n’ont pas été déterminés ou confirmés.