La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de réduire ses taux d’intérêt de 25 points de base lors de sa réunion de politique monétaire d’aujourd’hui, abaissant ainsi le taux directeur de 3,5 % à 3,25 %. Il s’agit de la troisième réduction des taux d’intérêt de la banque cette année, après que le taux d’inflation ait chuté en septembre à son plus bas niveau depuis trois ans à 1,7%, en dessous de l’estimation initiale de 1,8%.
La décision de la BCE était largement attendue dans la mesure où les taux d’inflation, y compris l’inflation globale et l’inflation sous-jacente, dans la zone euro étaient en baisse. Depuis que l’inflation en septembre est tombée en dessous de l’objectif de la banque d’environ 2%, les pressions ont diminué pour augmenter les taux d’intérêt afin de freiner la hausse des prix.
En outre, avant la réunion, plusieurs responsables de la BCE, dont la présidente Christine Lagarde et le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, laissé entendre à la possibilité d’une baisse des taux. Lagarde s’est dite convaincue « que l’inflation reviendra à son objectif en temps opportun ».
La BCE a procédé à sa première baisse de taux en juin, ramenant son taux d’intérêt de référence de 4 % à 3,75 %. Par la suite, la deuxième réduction a ramené le taux à 3,5 % en septembre. Les marchés financiers anticipent une nouvelle baisse des taux de 25 points de base à 3 % en décembre après la décision d’aujourd’hui.
Les préoccupations économiques font également partie des facteurs qui ont motivé la décision de la BCE. L’économie de la zone euro connaît une croissance atone, et le PIB devrait stagner au troisième trimestre.
Une politique monétaire stricte et des problèmes structurels contribuent au ralentissement. La baisse des taux d’intérêt peut stimuler l’activité économique dans un contexte de défis de croissance, de ralentissement des marchés du travail et de risques géopolitiques.
La baisse des taux d’intérêt devrait stimuler la croissance économique et avoir un impact positif sur les marchés boursiers traditionnels. Cela pourrait à son tour stimuler l’appétit des investisseurs pour des actifs plus risqués comme le Bitcoin.