Prise rapide
Malgré l’apparente prospérité indiquée par les sommets boursiers des principales économies, notamment le S&P 500 aux États-Unis, le DAX en Allemagne, le CAC40 en France et le Nikkei 225 au Japon, un récit contrasté de récessions techniques et d’inégalités croissantes se dessine.
Le Royaume-Uni et le Japon sont notamment entrés dans des récessions techniques – définies par deux trimestres consécutifs de croissance négative – ce dernier perdant sa position de troisième économie, selon Bloomberg.
La dichotomie entre marchés florissants et économies en difficulté peut être en partie attribuée à la concentration des richesses. Comme le rapporte Geiger Capital, les 1 % les plus riches détiennent désormais officiellement plus de richesses que l’ensemble de la classe moyenne américaine. Cette accumulation de richesse a été principalement alimentée par des investissements en actions et en immobilier.
Pendant ce temps, le spectre de la stagflation plane alors que la plupart des économies occidentales sont aux prises avec une croissance faible, voire inexistante, une inflation élevée et un chômage potentiellement élevé. Les États-Unis continuent de lutter contre l’inflation malgré le retour à des taux d’intérêt historiquement normaux. Ce paysage économique en évolution invite à une comparaison avec les décennies précédentes de stagflation et la performance ultérieure de l’or. Le Bitcoin, l’or numérique, reproduira-t-il voire dépassera-t-il cette tendance historique ?