Deutsche Bank, la plus grande banque allemande, a dévoilé sa couche 2 Ethereum, appelée Project Dama 2, qui est actuellement en phase pilote.
Cet outil propose des transactions moins chères et plus efficaces. Cette couche 2 a été construite grâce à la technologie ZKsync, et son lancement officiel devrait avoir lieu en 2025.
ZKsync est une technologie d’évolutivité de deuxième couche pour Ethereum qui utilise des preuves à connaissance nulle (ZK) pour permettre des transactions rapides et bon marché. sans compromettre la sécurité ou la décentralisation du réseau principal Ethereum.
Avec ZKsync, les transactions sont traitées hors du réseau principal puis consolidées en une seule transaction sur Ethereum, réduisant considérablement les coûts de gaz. et augmente la vitesse de traitementtout en préservant la confidentialité des utilisateurs, car les preuves sans connaissance permettent de vérifier la validité des transactions sans révéler les détails sous-jacents.
En général, il s’agit de l’une des technologies utilisées par les rollups pour réduire les coûts et effectuer davantage de transactions privées.
Boon-Hiong Chan, leader de l’innovation appliquée à l’industrie Asie-Pacifique chez Deutsche Bank, a expliqué que la couche 2 se connecte à Ethereum, qu’il a qualifié de « l’autoroute commerciale la plus fréquentée en matière de crypto-monnaies », rapporte Bloomberg.
Cette approche permet aux banques d’éviter les risques liés aux réseaux publics, tels que Bitcoin et Ethereum, dont l’utilisation est gratuite. “En utilisant deux chaînes, plusieurs problèmes réglementaires devraient pouvoir être satisfaits”, a déclaré Chan.
Le projet Dama 2 fait partie du projet Guardian de l’Autorité monétaire de Singapour, une initiative dans laquelle 24 grandes institutions financières explorent des moyens d’utiliser la technologie inhérente au Bitcoin pour symboliser les actifs.
Comme expliqué dans l’annonce, le réseau de deuxième couche est né d’une collaboration avec les sociétés de crypto-monnaie Memento Blockchain Pte et Interop Labs.
Selon Chan, la couche 2 permettra créer une « liste de validateurs plus personnalisée », qui traitent les transactions d’actifs numériques en échange de récompenses. Un autre avantage non négligeable est la possibilité d’accorder aux régulateurs, et à eux seuls, des « droits de super-administrateur », facilitant ainsi la supervision des mouvements de fonds lorsque cela est nécessaire.
Ce n’est pas le premier pas de Deutsche Bank dans l’écosystème des crypto-monnaies et la technologie qui y est inhérente. En juillet dernier, la banque a annoncé son intention de se lancer dans la course au stablecoin en euro, prévoyant de lancer un nouveau stablecoin en 2025, comme l’a rapporté CriptoNoticias.