La Russie et la Chine, membres fondateurs des BRICS, chercheraient à nouer des relations économiques plus profondes.
Lors du 16e sommet des BRICS, le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant chinois Xi Jinping ont engagé des négociations pour renforcer les partenariats commerciaux dans le but de créer un « ordre mondial juste », rapporte le South China Morning Post.
Selon Poutine, l’alliance entre les deux puissances économiques pourrait servir d’influence fondamentale dans un contexte instable sur la scène mondiale.
« La coopération russo-chinoise dans les affaires mondiales est l’un des principaux facteurs de stabilisation sur la scène mondiale. Nous avons l’intention d’accroître encore la coordination sur toutes les plateformes multilatérales afin de garantir la sécurité mondiale et un ordre mondial équitable… Nous mettons en œuvre avec succès des projets communs dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, de la haute technologie, transport, agriculture et bien d’autres domaines.
Cette nouvelle intervient alors que la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que les États-Unis s’apprêtaient à annoncer une nouvelle vague de sanctions contre les entités soutenant les efforts militaires de la Russie.
Yellen affirme que son bureau « travaille également sans relâche » pour utiliser les avoirs russes gelés pour aider l’Ukraine.
«Nous continuons à lutter contre le contournement des sanctions par la Russie et, dès la semaine prochaine, nous dévoilerons de nouvelles sanctions sévères visant ceux qui facilitent la machine de guerre du Kremlin, notamment les intermédiaires dans les pays (du tiers monde) qui fournissent à la Russie des intrants essentiels pour son armée. Nous avons également travaillé sans relâche pour libérer la valeur économique des actifs souverains russes immobilisés dans nos juridictions pour soutenir l’Ukraine. »
Les BRICS, composés à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, sont un bloc économique conçu pour offrir une alternative à l’ordre mondial dirigé par les États-Unis. Cette année, l’organisation intergouvernementale a officiellement ajouté l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis après que l’Occident ait transformé le dollar en arme et imposé des sanctions à la Russie pour avoir envahi l’Ukraine.
En 2022, les pays du G7 ont gelé 300 milliards de dollars d’actifs souverains russes en réponse à l’invasion de l’Ukraine par ce pays. La ligue des pays envisagerait désormais d’utiliser ces fonds pour soutenir un prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine.
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