La France servira de base réglementaire à BCB en Europe.
L’entreprise de paiement a été agréée en tant qu’institution de monnaie électronique et fournisseur de services sur actifs numériques.
Jérôme Prigent a été nommé directeur général de BCB Europe en décembre pour piloter l’expansion de l’entreprise dans la région.
BCB Group, un processeur de paiement qui relie les sociétés de cryptographie au système bancaire, prévoit de se développer en Europe après l’approbation réglementaire en France, a annoncé la société dans un communiqué de presse lundi.
BCB a été autorisée par l’ACPR et l’AMF, les deux principaux régulateurs financiers du pays, à agir en tant qu’institution de monnaie électronique (EMI) et fournisseur de services sur actifs numériques (DASP), a indiqué la société.
Les entreprises souhaitant émettre, gérer ou fournir de la monnaie électronique en France doivent demander à l’ACPR un agrément d’établissement de monnaie électronique. Les EMI peuvent également fournir des services de paiement. De même, les entreprises fournissant des services d’actifs numériques dans le pays, tels que la garde ou le commerce de crypto-monnaies, ont besoin d’un Licence DASP de l’AMF.
Ces licences obtenues font suite à la récente nomination de Jérôme Prigent au poste de directeur général de BCB Europe en Décembre. Il a été embauché pour piloter l’expansion de l’entreprise dans la région.
BCB a déclaré que les règles claires de la France en matière d’innovation responsable dans les technologies financières et les actifs numériques, ainsi que son écosystème dynamique de services bancaires et financiers, étaient à l’origine de la décision de l’entreprise de choisir ce pays comme base réglementaire européenne.
L’autorisation accordée par les régulateurs du pays permettra à BCB d’élargir son offre de produits institutionnels en Europe et permettra à l’entreprise de collaborer davantage avec des fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP), des institutions TradFi et d’autres acteurs du marché, a indiqué la société.
“Cela change la donne pour le groupe BCB, nous permettant d’étendre notre présence dans l’EEE pour la première fois depuis le Brexit”, a déclaré Oliver Tonkin, PDG du groupe BCB, dans le communiqué. “Nous avons été très impressionnés par notre engagement auprès des régulateurs français et nous sommes impatients de nous intégrer dans l’écosystème blockchain en plein essor en France”, a-t-il ajouté.
Ce n’est pas la première incursion de l’entreprise en Europe. BCB a abandonné son projet d’acquisition de la banque allemande Sutor, vieille de 100 ans, en juin dernier, plus d’un an après sa première annonce, invoquant des retards réglementaires et des conditions changeantes du marché.
L’ancien PDG de BCB, Oliver von Landsberg-Sadie, a quitté l’entreprise en novembre dernier pour poursuivre de nouvelles opportunités. Son départ intervient cinq mois seulement après que le PDG adjoint Noah Sharp a quitté l’entreprise après l’échec de l’acquisition de Sutor Bank.