Faits marquants:
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L’objectif de ces réunions, selon le gouvernement, est de clarifier les doutes et d’échanger des points de vue.
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Des canaux seront établis aux tables de dialogue pour la mise en œuvre des nouvelles normes.
Dans le cadre des tables de dialogue initiées en Argentine, la Commission nationale des valeurs mobilières (CNV), l’Unité d’information financière (UIF) et la Chambre argentine des technologies financières travaillent à la mise en œuvre de nouvelles réglementations pour les échanges de bitcoins (BTC).
Comme publié sur le site officiel du gouvernement argentin, la réunion s’est tenue dans le cadre de la récente approbation de la loi 27.739 et de la résolution UIF n° 49/2024. Ces réglementations établissent de nouvelles règles pour prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans le secteur des cryptomonnaies.
Ainsi, la réunion s’est concentrée sur les questions liées aux réglementations qui doivent être appliquées pour se conformer aux exigences. Le plan de la CNV et de la CRF est écouter les préoccupations des membres de l’écosystème, clarifier les doutes et échanger des visions.
Sur cette base, les organismes de régulation ont rappelé que les plateformes de cryptomonnaies, identifiées comme fournisseurs de services virtuels, « doivent mettre en œuvre un Système de Prévention du Blanchiment d’Argent, du Financement du Terrorisme et du Financement de la Prolifération des Armes de Destruction Massive (LA/FT/FP) avec une approche basée sur les risques.
Ce qui précède implique de suivre les recommandations indiquées dans une série de documents préparés par les autorités compétentes. Ceci, afin de déployer les efforts nécessaires pour identifier les délits liés à l’utilisation des cryptomonnaies et les risques liés aux opérations au sein de l’écosystème.
En ce sens, la CNV et la CRF ont répondu aux questions des membres du secteur, axées principalement sur les exigences d’information que les autorités imposerontla manière de mettre en œuvre des systèmes de prévention du blanchiment d’argent et l’enregistrement des échanges.
Les représentants de la CNV et de la CRF ont expliqué que la mise en œuvre des règles comportera deux moments : le premier est l’enregistrement en cours. Puis il y aura un deuxième moment dans lequel les éventuelles réglementations, supervisions et éventuelles licences seront évaluées.
Toutes ces mesures ont été fortement remises en question par les utilisateurs argentins, qui interprètent la nouvelle loi comme un écart par rapport aux promesses libertaires du président Javier Milei.
Comme le rapporte CriptoNoticias, l’obligation d’enregistrer les membres de l’écosystème est interprétée comme un mécanisme permettant d’exercer un plus grand contrôle.
Des rencontres entre représentants du gouvernement et membres de l’écosystème ont lieu depuis la fin du mois dernier. À ce moment là certaines tables de dialogue ont été lancées avec les principaux cabinets juridiques du pays et la Fintech Chamber, sur la mise en œuvre de la nouvelle loi.
Comme l’a déclaré le président du CNV, Roberto E. Silva, le gouvernement est ouvert au dialogue. “Ils seront écoutés, nous ferons tout notre possible pour les comprendre et ensuite nous déciderons quelle est la meilleure manière de garantir le respect des objectifs de la norme, en essayant de ne pas entraver l’activité”, a-t-il déclaré.
Les porte-parole de la CNV et de la CRF assurent que ces rencontres avec les différents acteurs du secteur continueront à se tenir dans les mois à venir. Le plan est d’établir des canaux pour la mise en œuvre des nouvelles règles, en plus de garantir que la réglementation “s’effectue de manière transparente”.