Lars Seier Christensen, co-fondateur de Saxo Bank, a investi une somme d’argent non divulguée dans Skynet Trading, une société de trading d’actifs numériques et de développement de logiciels algorithmiques, par l’intermédiaire de sa branche d’investissement Seier Capital. Annoncée hier (lundi), la société a également reçu un investissement d’Edessa Capital.
Les deux investisseurs sont les premiers actionnaires privés extérieurs de Skynet, la société étant jusqu’à présent amorcée par ses cofondateurs. L’investissement a également eu lieu alors que la valeur en dollars du Bitcoin et de plusieurs autres crypto-monnaies tournait autour de son apogée.
“L’ajout de Seier Capital et Edessa Capital en tant qu’actionnaires privés marque une étape importante pour l’entreprise, fournissant un apport stratégique crucial pour notre prochaine étape de croissance”, a déclaré l’un des cofondateurs de Skynet dans un communiqué.
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Christensen, qui fait partie des experts du secteur qui voient un parallèle entre les marchés des changes et les marchés d’actifs numériques d’aujourd’hui, est connu pour avoir co-fondé Saxo Bank, dont le siège est au Danemark, qui gère désormais 95 milliards d’euros d’actifs clients, et a également été co- PDG depuis environ deux décennies. Il a cédé ses participations dans la société de courtage en 2017, pour ensuite créer sa branche d’investissement Seier Capital.
L’un des investissements notables de Christensen est la copropriété de l’équipe de football danoise du FC Copenhague.
D’autre part, Edessa Capital a été fondée par des associés qui co-dirigeaient auparavant Arrington Capital. Le fonds de capital-risque concentre ses investissements sur des entreprises du secteur des actifs numériques.
« Nous sommes ravis de soutenir Skynet Trading, une entreprise qui a traversé avec succès de nombreux cycles de marché. Nous sommes ravis de soutenir leur équipe talentueuse », a déclaré un porte-parole d’Edessa.
Parallèlement, Saxo Bank envisagerait de vendre sa participation minoritaire ou majoritaire pour une valorisation comprise entre 1,5 et 2 milliards d’euros. Auparavant, le courtier danois n’avait pas réussi à conclure un accord SPAC qui l’aurait rendu public.
