Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a officiellement publié son cadre de divulgation final pour les expositions des banques aux crypto-monnaies et a apporté des modifications ciblées à ses normes sur les crypto-actifs pour « resserrer les critères pour que certains stablecoins reçoivent un traitement réglementaire préférentiel ».
Les deux normes devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2026. Le Comité, qui fait partie de la Banque des règlements internationaux (BRI), travaille sur le framework depuis plus d’un an.
Les mises à jour, publiées le 17 juillet, visent à améliorer la transparence et à garantir une approche réglementaire cohérente dans le domaine en plein essor des actifs numériques.
Selon le Comité :
« Le cadre de divulgation final et les modifications apportées à la norme sur les cryptoactifs représentent des étapes importantes vers le renforcement de la robustesse de l’engagement des banques sur le marché des cryptoactifs. »
Normes de divulgation
Le nouveau cadre de divulgation, connu sous le nom de DIS55, oblige les banques à fournir des informations détaillées sur leurs activités de cryptographie via des tableaux et des modèles standardisés.
Les banques sont tenues de fournir des informations détaillées sur leurs activités liées aux crypto-actifs, notamment des descriptions qualitatives de leurs activités liées aux crypto-actifs et des données quantitatives sur les exigences de fonds propres et de liquidité. En normalisant ces informations, le Comité vise à améliorer la discipline du marché et à réduire les écarts d’information entre les acteurs du marché.
Le Comité a déclaré :
« Ces mesures contribueront à une plus grande transparence et stabilité du marché, soutenant ainsi le système financier dans son ensemble. »
Le cadre oblige également les prêteurs à partager la manière dont ils évaluent les risques et classent ces actifs. Ils doivent également fournir des données sur leurs expositions aux crypto-monnaies et les exigences de fonds propres associées, y compris des informations sur la classification comptable et les besoins de liquidité de ces actifs.
Les stablecoins et la « matérialité »
Les normes mises à jour incluent une nouvelle définition de la « matérialité » pour certains crypto-actifs et fixent des seuils à partir desquels les banques doivent divulguer leurs expositions.
Les banques doivent également communiquer les valeurs quotidiennes moyennes de leurs avoirs en cryptomonnaies afin de donner une image plus précise de leurs niveaux de risque. Malgré les commentaires du secteur, le Comité maintient que les banques devraient signaler séparément les risques de crédit et de marché pour les actifs tokenisés.
Outre le cadre de divulgation, le Comité a révisé sa norme prudentielle pour les crypto-actifs. Les modifications visent à resserrer les critères selon lesquels certaines cryptomonnaies stables peuvent bénéficier d’un traitement réglementaire préférentiel de « groupe 1b ». Ces changements visent à clarifier le cadre réglementaire et à promouvoir une compréhension uniforme des normes dans toutes les juridictions.
Le Comité de Bâle a également intégré d’autres modifications techniques, telles que la suppression de certaines exigences détaillées et la clarification de la portée des informations à fournir.
Le Comité a souligné son engagement continu à surveiller l’évolution des marchés des cryptoactifs et à adapter son cadre réglementaire si nécessaire pour faire face aux risques émergents.