Le rapport sur l’indice des prix à la consommation (CPI) dû mercredi sera le premier sous le mandat du président Donald Trump, avec des signes de refroidissement susceptibles de lever les chances d’une baisse du taux d’intérêt et de remonter le moral des investisseurs dans les actifs à risque, qui ont été martelés ces dernières semaines.
Le Bureau of Labor Statistics devrait indiquer que l’inflation des titres a diminué d’une année sur l’autre à 2,9% par rapport à 3%, tandis que l’inflation de base, qui exclut les prix volatils des aliments et de l’énergie, a également perdu 0,1 point de pourcentage à 3,2%.
L’inflation plus lente augmente les chances d’une baisse du taux d’intérêt, ce qui rend les investissements plus risqués plus attrayants. CPI, qui mesure le coût d’un panier de biens et services à travers l’économie américaine, s’est accéléré pendant quatre mois consécutifs.
Au cours des dernières semaines, le S&P 500 a chuté de près de 10% de son sommet de tous les temps et Bitcoin (BTC) a perdu environ 30% contre environ 80 000 $.
Trump et le secrétaire au Trésor Scott Bessent ont tous deux souligné la nécessité de rendements du Trésor à 10 ans inférieurs pour réduire le taux des fonds fédéraux. Jusqu’à présent, cette stratégie semble fonctionner, le rendement à 10 ans tombant à 4,2% contre 4,8%, l’indice du dollar (DXY) s’affaiblissant en dessous de 104 et la stabilisation du pétrole brut WTI dans la fourchette de 60 $ – s’alignant sur les plans économiques de l’administration.
Pendant ce temps, l’indice de truflation a atteint 1,35%, son niveau le plus bas depuis septembre 2020. Cependant, les attentes d’inflation de cinq et 10 ans restent supérieures à 2%, ce qui indique que Trump a toujours du travail à faire dans la gestion des attentes d’inflation à long terme.
Lors de la réunion du comité fédéral du marché ouvert (FOMC) du 18 au 19 mars, le président Jerome Powell devrait détenir le taux des fonds fédéraux stable de 4,25% à 4,50%, selon l’outil CME Fedwatch.
Les investisseurs vont attendre de près le rapport d’inflation, car un imprimé plus frais que prévu pourrait inciter la Réserve fédérale à envisager des baisses de taux. À l’inverse, une lecture d’inflation “chaude” maintiendrait probablement les taux plus élevés pour plus longtemps et exercerait une pression supplémentaire sur les actifs de risque.