David Mericle, économiste en chef de Goldman Sachs pour les États-Unis, est récemment apparu dans l’émission « Closing Bell Overtime » de Bloomberg pour discuter de l’économie, des baisses potentielles des taux d’intérêt et bien plus encore.
Les commentaires de Mericle interviennent après que l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) de juin, l’indicateur d’inflation privilégié par la Fed, a augmenté de 2,5 % par rapport à l’année dernière, conformément aux prévisions. Cela a donné lieu à des spéculations sur la possibilité que des signes de ralentissement de l’inflation accélèrent le calendrier de baisse des taux d’intérêt de la Fed.
Interrogé sur la possibilité d’une baisse des taux en septembre, Mericle a déclaré qu’il était favorable à cette idée mais qu’il doutait de sa probabilité. Il a déclaré que la Fed ferait une déclaration lors de la prochaine réunion qui impliquerait qu’une baisse des taux est imminente, mais que cela n’est pas définitivement prévu pour la réunion de septembre.
Mericle estime que la Fed attendra la publication des données sur l’inflation de juillet. Si les données sont acceptables, il s’attend à ce que la Fed indique qu’elle réduira ses taux d’intérêt en septembre.
Malgré les hauts et les bas des données sur l’inflation cette année, Mericle trouve sa stratégie d’inflation convaincante. Il a noté que le marché du travail s’était rééquilibré et que les attentes d’inflation s’étaient normalisées à la fin de l’année dernière.
Mericle a également évoqué la double mission de la Fed et le récent changement d’orientation vers la Fed en raison de la faiblesse des données sur le marché du travail. Décrivant les données du marché du travail comme mitigées plutôt que comme en baisse, Mericle a souligné que le PIB avait augmenté de 2,8 % au cours du dernier trimestre et que les dernières créations d’emplois dépassaient les 200 000.
Selon Mericle, il faudra créer environ 150 000 emplois par mois pour stabiliser le taux de chômage. Il a noté que les signaux sont mitigés et que le prochain rapport sur l’emploi attirera probablement plus d’attention que d’habitude en raison d’une tendance à la hausse du taux de chômage.
*Ceci n’est pas un conseil d’investissement.