Les avoirs iraniens en cryptographie, évalués entre 30 et 50 milliards de dollars, constituent environ un tiers du marché national de l’or, selon l’économiste Mohammad Sadegh Alhosseini. Les échanges quotidiens de cryptomonnaies en Iran s’élèvent à environ 143 millions de dollars (100 000 milliards de rials). La Banque centrale d’Iran (CBI) et le ministère des Finances travaillent sur des mesures visant à renforcer la transparence sur le marché de la cryptographie, qui a été utilisé pour contourner les sanctions américaines sur les banques internationales. Samedi, la CBI a publié un document politique visant à aligner les échanges de cryptomonnaies sur les lois iraniennes anti-blanchiment d’argent et fiscales. Alhosseini a averti que des réglementations plus strictes pourraient exposer les entreprises qui évitent les sanctions aux sanctions américaines, ce qui ferait peser la responsabilité sur la CBI. Il a suggéré que les entités privées pourraient jouer un rôle dans l’organisation du marché, réduisant ainsi les risques directs de surveillance gouvernementale.