Selon un nouveau rapport, certaines des plus grandes banques américaines vendent discrètement leur exposition à un secteur en difficulté de l’économie américaine.
Les banques commencent à se débarrasser des prêts immobiliers commerciaux dans le but de « réduire leurs pertes », rapporte le New York Times.
Le Times cite comme principaux exemples Goldman Sachs et Citigroup, qui ont récemment vendu des portions d’un prêt en difficulté de 1,7 milliard de dollars adossé à des immeubles de bureaux à New York, San Francisco et Boston.
Capital One s’est également débarrassé d’un portefeuille d’un milliard de dollars qui comprenait un grand nombre de prêts de bureaux à New York.
Bien que la valeur des prêts vendus par les banques soit faible comparée aux 2,5 billions de dollars de prêts immobiliers commerciaux détenus par l’ensemble des banques américaines, le changement apparent de ton est remarquable.
« … Ces mesures indiquent que certains prêteurs acceptent à contrecœur que la stratégie du secteur bancaire consistant à « prolonger et faire semblant » s’essouffle et que de nombreux propriétaires immobiliers – en particulier les propriétaires d’immeubles de bureaux – vont faire défaut sur leurs prêts hypothécaires.
Cela signifie que de lourdes pertes pour les prêteurs sont inévitables et que les bénéfices des banques en souffriront. »
Le marché de l’immobilier commercial continue de souffrir de la montée de la culture du travail à domicile.
À l’échelle nationale, 625 saisies immobilières commerciales ont été enregistrées en mars, ce qui représente une augmentation de 117 % par rapport à l’année précédente, selon les nouveaux chiffres du fournisseur de données immobilières ATTOM.
La Californie est l’État le plus mal loti, avec 187 saisies immobilières, soit une augmentation de 405 % par rapport à mars 2023.
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