Le ministère indonésien des Finances a déclaré que les recettes fiscales totales provenant de la cryptographie en 2023 s’élevaient à 31,7 millions de dollars (467,27 milliards de roupies indonésiennes).
Les recettes fiscales du pays ont chuté l’année dernière de 62 % par rapport à la période de collecte partielle de 2022, lorsque le régime fiscal a été introduit en mai 2022.
Les transactions cryptographiques en Indonésie sont soumises à une double imposition : un impôt sur le revenu de 0,1 % et une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 0,11 %. De plus, les bourses cryptographiques locales doivent contribuer à hauteur d’environ 0,04 % à la bourse nationale de cryptographie.
D’autre part, le bitcoin (BTC) a bondi de 159 % en 2023. Malgré cette reprise significative du marché, les recettes fiscales cryptographiques de l’Indonésie ont connu un ralentissement, parallèlement à une diminution de 51 % des volumes de transactions cryptographiques du pays au cours de la même période. 2023 par rapport à l’année précédente en 2022.
Il convient de noter que Les bourses locales ont protesté contre les taux d’imposition élevés et leur ont reproché la diminution de leurs revenus alors que les utilisateurs cherchaient des alternatives. Les bourses locales indonésiennes avaient proposé que les transactions cryptographiques ne soient soumises qu’à l’impôt sur le revenu, et non à la TVA. La suggestion des bourses intervient alors que l’Autorité des services financiers (OJK) du pays se prépare à réglementer la cryptographie à partir de janvier 2025. Ils estiment que cet ajustement classerait la cryptographie davantage comme un titre que comme une marchandise.
Le mois dernier, la célèbre bourse indonésienne INDODAX a souligné que le total des taxes sur les transactions cryptographiques dans le pays dépasse souvent les frais de négociation. Cela fait craindre que les utilisateurs se tournent vers des échanges étrangers ou illégaux pour des transactions moins chères.
Dans un développement connexe, la Blockchain Association of Indonesia a rapporté dans En mai 2023, 303 échanges illégaux étaient opérationnels dans le pays, sapant considérablement le système fiscal formel.