Enfin, le service de messagerie Telegram ne sera pas suspendu en Espagne. La mesure, qui devait entrer en vigueur le 25 mars, a été reportée par le juge du Tribunal national, Santiago Pedraz.
Selon une publication du Tribunal national du 25 mars, le juge a décidé de reporter temporairement la suspension, jusqu’à l’élaboration et l’évaluation d’un rapport sur la plateforme par le Commissariat général. Cela signifie que, pour l’instant, Il sera possible de continuer à utiliser Telegram en Espagne normalement.
Par une déclaration, le magistrat demande des informations détaillées à propos des fonctionnalités de Telegramainsi que sur l’impact de la suspension temporaire sur les utilisateurs espagnols.
En ce sens, l’Association des Consommateurs Facua célèbre que le « flot de critiques » reçues des utilisateurs et des organisations de la société civile a atteint Pedraz. “Les réactions à la mesure ont amené le magistrat à réfléchir sur l’impact qu’aurait l’arrêt de Telegram”, indique l’organisation dans un message sur X.
Facua a mis en garde contre les conséquences négatives que la décision judiciaire entraînerait pour les millions d’utilisateurs de Telegram et pour les entreprises, organisations et institutions publiques et privées qui diffusent légalement des contenus via cette plateforme.
Comme le rapporte CriptoNoticias, vendredi 22 mars dernier, le même juge Pedraz a ordonné aux opérateurs de télécommunications espagnols de bloquer le service Telegram. Une mesure cela serait accepté ce lundilaissant le service inopérant dans le pays ibérique (sauf si l’une des méthodes a été utilisée pour contourner le blocage Telegram).
La Cour supérieure de justice d’Espagne avait ordonné la suspension des services de l’application de messagerie Telegram dans le pays, après que plusieurs entreprises se soient plaintes que, via cette plateforme, les utilisateurs étaient autorisés à héberger sans autorisation des contenus qui violent leurs droits de propriété intellectuelle, selon une source judiciaire.
Telefónica, Atresmedia, EGEDA, Movistar et Mediaset sont les sociétés qui ont déposé la plainte. Et bien qu’il ait été précisé que la suspension des services Telegram serait destinée à enquêter sur les accusations, la mesure touché un grand nombre d’utilisateurs qui l’utilisent pour communiquer.
Ainsi, la décision du juge espagnol a été largement répudiée, notamment dans la communauté liée au bitcoin (BTC).
Au milieu des plaintes et des critiques, différentes manières de contourner le blocage de la plateforme ont été partagées, soulignant les difficultés à parvenir à une suspension totale. Beaucoup ont également mentionné des plateformes alternatives, parmi lesquelles Mostro, un échange de bitcoins immunisé contre la censure.