L’économie indienne est confrontée à deux réalités : un secteur manufacturier atone et une croissance en plein essor dans les services et la cryptographie.
celui de novembre Nombres sont sortis et racontent une histoire de hauts et de bas qui reflète la situation économique complexe du pays. L’industrie manufacturière a ralenti, les services ont grimpé en flèche et la cryptographie continue de dominer malgré la répression réglementaire et une fiscalité lourde.
L’indice des directeurs d’achat (PMI) dans le secteur manufacturier a légèrement baissé à 57,3 contre 57,5 en octobre. En revanche, l’indice des services est passé de 58,5 à 59,2, selon les données préliminaires de HSBC Holdings. Ensemble, ils ont poussé l’indice composite à 59,5, soit une légère augmentation par rapport à 59,1.
Un PMI supérieur à 50 signifie une croissance, un indice inférieur à 50 signifie une contraction. Ainsi, tandis que le secteur manufacturier a ralenti, le secteur des services a porté le poids, atteignant son indice d’emploi le plus élevé depuis décembre 2005, grâce à une forte demande et à de meilleures conditions commerciales.
L’industrie manufacturière ralentit, l’inflation mord
Même si le secteur manufacturier a ralenti, l’économiste en chef de HSBC en Inde, Pranjul Bhandari, a déclaré que le secteur « a réussi à dépasser les attentes ». Mais la hausse des coûts est très préjudiciable.
Les fabricants sont confrontés à une hausse des prix des matières premières, tandis que l’alimentation et les salaires font grimper l’inflation dans le secteur des services. En conséquence, les entreprises privées ont de nouveau augmenté leurs prix en novembre, répercutant ainsi le coût sur les consommateurs.
Les dépenses urbaines ralentissent également, ce qui ajoute à la morosité. Les économistes ont ajusté leurs prévisions de croissance du PIB pour l’année se terminant en mars 2025.
Goldman Sachs prévoit désormais une croissance de 6,4 %, une dégradation notable qui reflète ces défis. Malgré cela, le secteur des services constitue un point positif, alimenté par une demande résiliente et des entreprises cherchant à se développer.
La crypto prospère malgré des règles strictes
La scène cryptographique indienne ne se soucie pas beaucoup des ralentissements. Elle prospère, même dans le cadre de réglementations parmi les plus strictes au monde. Le pays impose une taxe de 30 % sur les gains cryptographiques et une taxe de 1 % sur chaque transaction, appelée impôt à la source (TDS).
Ces politiques ont poussé certains investisseurs à se tourner vers les échanges internationaux avec des règles plus favorables, mais l’Inde reste le leader mondial en matière d’adoption de la cryptographie. Il se classe au premier rang du Global Crypto Adoption Index et au deuxième rang dans la région de l’Asie centrale et du Sud pour la valeur totale des cryptomonnaies reçues.
Part de l’activité crypto pour 9 échanges bloqués en Inde. (Source : Chainalyse)
En décembre 2023, la Cellule de renseignement financier (CRF) indienne a réprimé neuf bourses offshore, dont Binance, Kraken et KuCoin, pour non-respect des lois anti-blanchiment d’argent.
La CRF a demandé au ministère de l’Électronique et des Technologies de l’information (MeitY) de bloquer les URL de ces échanges pour les utilisateurs indiens.
Cependant, ce blocage n’a pas été aussi efficace que prévu. Les utilisateurs ayant déjà téléchargé ces applications pouvaient toujours y accéder, et certaines plateformes restaient disponibles pour de nouveaux téléchargements.
De zéro à Web3 Pro : votre plan de lancement de carrière sur 90 jours