La Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH) a lancé un projet sur la tokenisation des actifs numériques. Il vise à apporter de la clarté juridique aux entreprises transfrontalières qui utilisent des actifs numériques.
Ce projet englobera différents types de jetons numériques. Il explorera également les questions juridiques préliminaires concernant les titres numériques et la gestion des actifs numériques basée sur la blockchain.
L’organisation intergouvernementale vise à clarifier quelles lois s’appliquent aux entreprises transfrontalières et comment les décisions de justice sont appliquées au niveau international.
La proposition demande une étude du CGAP sur les défis de droit international privé posés par les jetons numériques
UN proposition récente recommande que le Conseil des affaires générales et de la politique (CGAP) commande une étude sur les implications en droit international privé des jetons numériques, y compris les jetons immobiliers, les jetons utilitaires, les jetons de paiement, les NFT et les pièces stables.
Il exclura les titres, les monnaies numériques des banques centrales et les crédits carbone. C’est parce qu’ils sont déjà à l’étude dans un projet distinct.
L’étude vise à remettre au CGAP un rapport contenant des recommandations sur les actions futures d’ici une réunion prévue en 2025.
Un projet commun identifie la tokenisation comme un domaine d’intervention clé
En outre, le projet sera mené aux côtés de spécialistes concernés et d’observateurs externes.
Les membres seront invités à désigner des experts pertinents pour l’étude. Ces experts comprendront des spécialistes juridiques et techniques des jetons numériques, ainsi que des personnes ayant une expérience dans les initiatives nationales en matière de jetons numériques.
Suite à l’adoption des principes des actifs numériques en 2023, l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT) a collaboré avec la HCCH sur un projet commun. Au cours d’une série de réunions, ils ont proposé des domaines potentiels de travail futur.
Ils se sont concentrés sur des domaines tels que : l’application des règles de conservation existantes (définies par UNIDROIT) à des situations allant au-delà de la conservation traditionnelle, et l’exploration des implications juridiques des « actifs liés » (actifs tokenisés).
Les institutions financières établies s’intéressent de plus en plus au potentiel de la tokenisation.
Moody’s a récemment souligné un augmentation spectaculaire de la valeur des fonds tokenisés, tiré par la tokenisation du Trésor américain. De la même manière, Bank of America anticipe la tokenisation transformera les marchés financiers et non financiers au cours des prochaines années.