MicroStrategy a annoncé avoir acquis entre le 11 et le 17 novembre un total de 51 780 bitcoins (BTC) pour 4,6 milliards de dollars. L’entreprise technologique dirigée par Michael Saylor accumule ainsi dans ses trésoreries 331 200 BTC, évalués à 29,7 milliards de dollars.
Il s’agit du plus gros achat de Bitcoin réalisé par MicroStrategy à ce jour.selon les données de l’explorateur Bitcointreasuries.
Dans la présentation faite à la Securities and Exchange Commission (SEC), il est souligné que les 51 780 BTC ont été acquis au prix moyen de 88 627 $.
Pour avoir une idée de l’ampleur de cet achat, il suffit de le comparer avec les avoirs du Salvador, qui possède 5 938 BTC, ou du Bhoutan, qui possède 12 207 BTC.
Comme l’a rapporté CriptoNoticias, MicroStrategy a annoncé un plan visant à lever 42 milliards de dollars en bitcoins au cours des trois prochaines années et ainsi augmenter ses réserves.
L’objectif de l’entreprise, comme indiqué, est « d’augmenter la valeur générée » pour ses actionnaires « en tirant parti de la transformation numérique du capital ».
Il convient également de noter qu’après la victoire de Donald Trump aux élections américaines, Le prix de la pièce créée par Satoshi Nakamoto est passé de 80 000 $ à 90 000 $.
Cette hausse a généré des profits d’un million de dollars pour MicroStrategy, dont la réserve est désormais évaluée à plus de 25 milliards de dollars. Selon Saylor, lorsque le prix a atteint 80 000 dollars, la valeur des réserves était presque le double de ce qu’il avait payé pour les acheter. Les bénéfices sont désormais estimés à 15 milliards de dollars au prix actuel.
Dans le graphique suivant, vous voyez les moments où MicroStrategy a effectué des achats de BTC (cercles verts). La ligne pointillée verte indique le prix d’achat moyen, tandis que la ligne bleue représente le prix du marché du BTC.
Enfin, il convient de noter que MicroStrategy mène une stratégie d’investissement dans le bitcoin connue sous le nom de « dollar cost Average (DCA) ». La méthode consiste à effectuer des achats récurrents d’un actif présentant un potentiel de hausse pour faire la moyenne du coût des achats effectués dans le temps, plutôt que d’essayer d’identifier le creux du marché pour y entrer.