Le monde de la cryptographie est en effervescence alors que Pierre Rochard, vice-président de la recherche chez Riot Platforms, met en lumière la proposition du président Biden de taxe de 30 % sur l’électricité minière crypto. Le récent article de Rochard conteste la justification de l’administration Biden derrière cette taxe, alléguant qu’il s’agit d’une tentative voilée de supprimer le marché en plein essor de la cryptographie.
Examinons donc le point de vue de Pierre Rochard sur la taxe sur le minage de crypto-monnaie récemment proposée par l’administration Biden.
Riot Exec critique la proposition fiscale de Biden sur le minage de crypto-monnaie
La critique de Rochard de Riot Platforms sur la taxe de 30 % proposée une fois de plus par le président Biden sur l’électricité minière cryptographique suscite un examen plus approfondi de la stratégie budgétaire de l’administration. La proposition de budget du gouvernement Biden pour le prochain exercice vise à capitaliser sur le marché en plein essor des actifs numériques, en ciblant les mesures réglementaires visant à améliorer les flux de revenus.
Dans le même temps, les récentes remarques de Pierre Rochard ont déclenché des discussions autour de l’ambitieuse proposition de budget du président Biden, qui réitérait une lourde taxe de 30 % sur l’électricité utilisée par les mineurs de Bitcoin. L’analyse de Rochard suggère un agenda voilé derrière la taxe, alléguant qu’il s’agit d’une tentative secrète d’étouffer la croissance du Bitcoin et d’ouvrir la voie à une monnaie numérique de banque centrale (CBDC).
Notamment, selon Rochard, même les mineurs utilisant des sources d’énergie renouvelables ne seraient pas exonérés de cette taxe proposée, ce qui soulève des inquiétudes quant à son équité et à ses motivations sous-jacentes.
Dans le même temps, la taxe proposée fait partie du programme réglementaire plus large de Biden visant à exploiter les revenus du marché en plein essor des actifs numériques. Le budget présente diverses mesures, notamment l’imposition de règles de trading fictives, le renforcement des exigences en matière de déclaration d’informations et l’introduction d’une taxe d’accise sur le minage de cryptomonnaies.
Avec des estimations projetant des revenus potentiels de 10 milliards de dollars d’ici 2025 et de plus de 42 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, le gouvernement voit des gains substantiels grâce à ces interventions réglementaires.
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Répartition du budget et projections de revenus
Une analyse plus approfondie de la proposition révèle des mécanismes complexes de génération de revenus, avec des mesures ciblant différents aspects des transactions cryptographiques. L’intégration des transactions d’actifs numériques dans les règles de vente fictive et les règles d’évaluation à la valeur de marché pourrait générer des revenus importants, projetés à plus d’un milliard de dollars et 8 milliards de dollars, respectivement, d’ici 2025.
Au cours de la prochaine décennie, ces mesures pourraient contribuer respectivement à 7,3 milliards de dollars et à 25 milliards de dollars aux coffres nationaux. De plus, une taxe d’accise sur le minage de crypto vise à réduire le déficit national d’environ 7 milliards de dollars au cours de la même période.
L’accent mis sur les règles de «wash trading» vise à combler les lacunes permettant aux investisseurs d’exploiter les pertes fiscales grâce à des stratégies de rachat rapides. En alignant le traitement fiscal des actifs numériques sur les titres traditionnels, les décideurs politiques visent à moderniser le code des impôts et à relever les défis uniques posés par le marché des cryptomonnaies.
Cependant, la critique de Rochard remet en question les motivations sous-jacentes de la taxe proposée sur le minage de crypto, remettant en question son impact potentiel sur l’innovation et la décentralisation au sein de l’écosystème crypto.
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