Andrew Abir, vice-gouverneur de la Banque d’Israël, a récemment déclaré que les espèces traditionnelles étaient autrefois compétitives par rapport aux autres méthodes de paiement, mais que leur rôle s’est « érodé » en raison des limitations technologiques à mesure que la finance devient de plus en plus numérique.
Abir a fait cette déclaration lors de son discours lors de la conférence « Les moteurs de l’écosystème israélien » le 16 avril, où il a également annoncé un nouveau bac à sable pour tester une monnaie numérique de banque centrale appelée shekel numérique.
Le bac à sable basé sur l’API permettra aux entités financières, aux sociétés de technologie financière et à d’autres participants de participer et de développer des cas d’utilisation du shekel numérique.
Catalyseur de concurrence
Le responsable de la banque centrale a déclaré que les CBDC ont le potentiel de devenir un « catalyseur digne de confiance » pour accroître la concurrence financière entre les banques.
Il a déclaré que la polyvalence du shekel numérique lui permettra de rivaliser avec d’autres méthodes de paiement numériques qui ont marginalisé les espèces traditionnelles ces dernières années. Les CBDC peuvent être utilisées dans les transactions numériques et de commerce électronique, remplissant un rôle que les espèces émises par la banque centrale ne peuvent pas jouer.
Le shekel numérique encouragera ensuite la concurrence entre les services externes construits sur la nouvelle plateforme. Les participants agiront en tant que fournisseurs de services de paiement ou fournisseurs de services supplémentaires, permettant une concurrence entre les services numériques basés sur le shekel.
Le bac à sable aidera la Banque d’Israël à comprendre comment elle peut concevoir un système CBDC pour prendre en charge les cas d’utilisation créés par les participants.
Shekel numérique non confirmé
Malgré les remarques positives et les développements liés à une CBDC, la Banque d’Israël n’a pas confirmé avec certitude qu’elle créerait ou émettrait un shekel numérique à partir d’avril 2024.
La page Web de la banque indique actuellement qu’« un plan d’action sera préparé et pourra être mis en œuvre à l’avenir si les conditions le justifient » après avoir pris en compte les coûts et les risques potentiels.
Malgré ses réserves, la Banque d’Israël a mené plusieurs initiatives impliquant le shekel numérique. En mars, la banque a discuté de l’architecture logique d’un shekel numérique basée sur les résultats d’une expérience appelée « Projet Sela ».
Dans une expérience antérieure appelée « Projet Icebreaker », la banque a exploré l’utilisation des CBDC de détail dans les paiements transfrontaliers.