Ramiro Marra, l’un des membres du Conseil des conseillers économiques du président argentin Javier Milei, a assuré que le bitcoin (BTC) est plus qu’un investissement financier.
C’est ce qu’a exprimé le député de la ville de Buenos Aires pour La Libertad Avanza (LLA) à travers une publication sur son compte personnel X.
« Le Bitcoin est plus qu’un investissement : c’est la liberté financière et un moyen de protéger notre argent de la manipulation de l’État », tels sont les mots utilisés par l’économiste pour désigner la monnaie numérique créée par Satoshi Nakamoto.
En ce sens, Marra a ajouté : « Dans un monde où le pouvoir politique tente toujours d’intervenir, le bitcoin est la monnaie de ceux qui valorisent l’indépendance. »
Ce n’est pas la première fois que le législateur reconnaît l’importance du bitcoin et des crypto-monnaies pour accélérer les transactions, réduire les intermédiaires et, en outre, garantir la traçabilité.
Par exemple, en 2023, en pleine campagne électorale de Javier Milei, Marra avait exprimé : « Si nous dollarisons, dans mon cas je choisirai d’avoir des actifs qui me rapportent de la rentabilité, par exemple le bitcoin, car cela permet la dollarisation, que l’on peut fais ce que tu veux.” Je te chante avec ta ficelle.
En 2021, Marra a célébré le moment où le BTC a atteint 35 000 dollars, « non seulement pour des raisons financières, mais principalement parce que toute option qui retire le contrôle de la monnaie à un gouvernement national est bonne pour la société ». En outre, il a souligné : « L’avenir de la société est technologique, cryptographique et numérique ».
Comme l’a rapporté CriptoNoticias, le plan du président Javier Milei comprend une réforme monétaire qui vise à éliminer la Banque centrale de la République argentine (BCRA) de ce pays et à établir un régime de libre concurrence monétaire, connu sous le nom de « dollarisation ».
Si elles sont mises en œuvre, les monnaies fiduciaires, le Bitcoin et d’autres actifs numériques pourrait être librement utilisé comme moyen d’échange. À condition que les fournisseurs et les demandeurs de produits et de services soient d’accord.
De son côté, le président Milei s’est exprimé à plusieurs reprises en faveur du BTC, sans pour autant se définir comme un bitcoiner.
Il convient toutefois de préciser que, près d’un an après le début de son mandat, les entités financières placées sous l’orbite réglementaire de la BCRA Il leur est interdit de proposer l’achat et la vente de BTC et de crypto-monnaies.