Cercle financier Internet (Circle) a déposé confidentiellement un projet d’introduction en bourse, a annoncé la société jeudi.
Circle est l’émetteur du stablecoin USDC, qui possède la deuxième plus grande capitalisation boursière du marché, d’une valeur d’environ 25,25 milliards de dollars, selon CoinMarketCap. Le plus grand stablecoin, Tether, avait une capitalisation boursière de 94,65 milliards de dollars au moment de la publication.
Le nombre d’actions et la fourchette de prix pour l’introduction en bourse proposée doivent encore être déterminés, a indiqué la société. Circle n’a pas immédiatement répondu aux questions sur la façon dont cette introduction en bourse sera différente de ses efforts SPAC précédents.
Les dépôts privés d’offres publiques sont entrés en vigueur grâce à la loi JOBS de 2012, qui a permis aux entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard de dollars de commencer leurs formalités administratives sans avoir à divulguer les chiffres au grand public pendant un certain temps.
Deux SPAC et une introduction en bourse
Ce n’est pas la première tentative de Circle sur les marchés publics.
La société avait initialement prévu d’être cotée sur les marchés publics en juillet 2021 dans le cadre d’un accord de fusion SPAC avec Concord Acquisition Corp. Les SPAC faisaient fureur à l’époque, et la société semblait être un candidat raisonnable pour une fusion par chèque en blanc, car cela aurait permis à Circle de lever des capitaux avec un modèle économique un peu moins éprouvé.
Plus tard, lorsque la société a décidé de doubler effectivement sa valeur SPAC en février 2022, nous avons noté que la révision des prix reposait sur une augmentation massive de la quantité d’USDC en circulation.
C’était à peu près au même moment où la banque centrale des États-Unis commençait à augmenter ses taux d’intérêt. Cela a eu plusieurs effets sur l’économie mondiale et, bien sûr, sur la valeur des actifs cryptographiques. Dans l’ensemble, le marché a souffert du renchérissement du capital, mais les sociétés de technologie financière ont particulièrement bénéficié des revenus dérivés des intérêts puisqu’elles détenaient des liquidités et des investissements assimilés à des liquidités dans leurs livres.